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P e r s o n n e n e s a i t.

Photo de AlreadyTorn

AlreadyTorn

Description :



Illusion never changed into something real I'm wide awake and I can see the perfect sky is torn... You're a little late,
I ' m a l r e a d y t o r n







Louis: If I was a fan and I actually had the wish to lick Liam's face, I wouldn't ask. Cause you know what the answer's gonna be. I would have just gone for it.
Zayn: So you're encouraging people to lick our faces?


Création un certain vendredi 03 juin 2011
Chansons fétiches ☜ ☞
A l'honneur d'être répertoriée ici ††
Cadeau de Noël : ☼ ☼ ☼ ☼ ☼
Les fans, Merci ♥
Appelez moi Em












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*II - Chapitre 30 *

* II - Chapitre 30  *
* II - Chapitre 30  *

Nous étions arrivés à Doncaster aux alentours de 22h, ayant subi de nombreux arrêts. Je n'avais pas été contrôlée heureusement et, le voyage s'était fait sans embuches. Nous avions trouvés deux places assises l'un à côté de l'autre et avions dormi la majorité du voyage.

Je n'arrivais toujours pas à croire ce que je venais de faire. Traverser Londres tout entier pour rejoindre Louis. C'était furieusement romantique et également totalement aberrant. Mais je n'en regrettais pas une seconde. Nous nous tenions tendrement la main en descendant du quai, chacun son sac de voyage sur l'épaule.

_ Est-ce que ta famille nous attends ici ?
_ Non, ils sont tous chez moi pour la veillée funèbre, souffla Louis, les yeux baissés vers le sol.

J'intensifiai la pression de nos mains, pour lui faire comprendre que j'étais là, qu'il n'était pas seul.

_ Et comment on va faire pour rentrer chez toi ? demandais-je
_ Mon cousin est garé près de la gare, il va nous emmener.

En marche pour aller dans le hall, nous croisâmes quelques fans qui n'en crurent pas leurs yeux et je m'en chargeai tandis que Louis continuait sa route pour aller à la rencontre de son cousin. Je leur signai quelques autographes et les gratifiai de plusieurs sourires, attendit patiemment qu'elles aient chacune une photo avec moi avant de les quitter. Lorsque le magnifique hall apparut devant moi, je n'eus pas à chercher bien longtemps les deux garçons. Ils étaient solennellement l'un dans les bras de l'autre, essayant de faire bonne figure. Je m'approchais et Louis me présenta :

_ Josh, je te présente...
_ Emma Duroy, finit-il

Le blond aux yeux bleus me sourit amicalement et je le saluai timidement.

_ Je suis X Factor, expliqua-t-il. Enchanté, je m'appelle Josh, le cousin de Louis
_ Enchantée, dis-je

Nous nous dirigeâmes vers la voiture en silence, nos visages ornés de sourires polis mais peu sincères. Les deux cousins étaient contents de se retrouver mais les circonstances n'étaient pas les plus heureuses. Certainement pas, même. Josh ne posa aucune question indiscrète quand à ma présence, et le trajet se fit en silence. Plus nous nous rapprochions de la maison familiale, plus je me sentais mal à l'aise, me demandant comment j'allais être accueillie. Après tout, je n'avais rien à faire à cette réunion de famille et la plupart des membres ne me connaissaient même pas. J'étais une étrangère, et je n'avais pas ma place ici. Comme si Louis sentait ma tension, il se retourna et s'empara de ma main, me glissant un :

_ Tout va bien se passer Em, ne t'en fais pas.

Je lui souris en échange, ma gorge trop nouée pour qu'un son quelconque sorte de ma bouche.
J'avais rencontré la mère et le beau père de Louis, une fois. Ses soeurs avaient fait le déplacement également donc, je n'étais peut-être pas totalement étrangère mais, qui étais-je pour Louis après tout ? Et pour eux ?

Le moteur cessa de vrombir et après quelques secondes sans que chacun ne bouge, je fus la première à sortir de la voiture. J'ouvris la portière de Louis et m'accroupis devant lui, lui prenant la main :

_ Tout va bien se passer Louis, répétais-je avec un mince sourire.

Il hocha la tête lentement et sortit de la voiture après avoir pris nos affaires dans le coffre. Ce n'était pas moi qu'il fallait consoler, dans l'instant. Peut-être que j'étais une étrangère pour ces gens dans la maison. Ce n'était pas grave. Ce qui comptait, c'est que je sois aux côtés de Louis dans cette épreuve, et peu importait comment je serais accueillie. Du moment que nous étions ensemble, rien ne pourrait nous arriver.

Josh frappa à la porte et ce fut Johannah, la mère de Louis qui nous ouvrit. Son fils vint se nicher au creux de ses bras tandis qu'elle le serrait contre elle, fort, maîtrisant la nouvelle vague d'émotion. Ne pouvant échanger un mot avec leurs gorges nouées, Johannah se contenta de prendre le visage de Louis dans ses mains et de parler avec ses yeux. Enfin, elle tourna la tête et m'aperçut. Elle sembla décontenancée une seconde et je m'avançais. Elle sourit et me prit dans ses bras, maternellement.

_ Entrez, entrez, finit-elle par dire en nous faisant passer le pas de la porte. Dans le salon, il y avait le reste de la famille Tomlinson. Les soeurs, la belle famille, la famille recomposée, les cousins, oncles, tantes... Ils discutaient dans un brouhaha mêlé de discutions solennelles. Un joyeux feu brûlait dans la cheminée dans cette nuit du 1er Décembre 2010, finissant cette impression de cocon familial.

_ Louis, mon chéri tu es venu ! s'exclama une tante en claquant deux bises sur les joues du brun, qui souriait tristement.
_ Bonjour Emma, murmura Charlotte, la magnifique petite soeur de Louis.

Elle vint se nicher dans mes bras où je la serrais contre moi, en un geste aussi protecteur que la mère de Louis avait eu à mon égard. Je m'accroupis à sa hauteur, même si elle me dépassait largement désormais, et émue par son attention, je boutonnais son gilet en grosse laine, incapable de dire quoi que ce soit. Les autres soeurs de Louis vinrent également me saluer, Felicite, Daisy et Phoebe ainsi que l'unique grande soeur, Georgia, que je voyais pour la première fois. Tristes circonstances.

_ Tu nous présentes ta petite amie ? demanda un oncle, posant la question qui brûlait les lèvres de chacun.

Louis me regarda, cherchant dans mon regard une lueur de recul, de déni. Mais je souris et lui prit la main. C'était plus simple de me présenter comme sa petite amie après tout. Et puis... ce n'était pas si loin que ça de la vérité.

_ Voici Emma, souffla Louis, tandis que je faisais un petit signe de la main.

Je fis le tour de la famille, embrassant chacun, présentant mes condoléances et essayant de retenir chaque prénom. Au bout d'une heure, tout le monde alla se coucher, partir à l'hôtel ou préparer les lits. Louis sortit, et je le suivis.

_ Eh, dis-je, posant une main amicale sur son épaule tandis qu'il allumait une cigarette.
_ Eh.
_ Comment te sens-tu ?
_ Un peu nauséeux, pour être honnête, répondit-il. J'arrive pas à croire que...
_ Je sais, dis-je en posant ma tête sur son épaule. C'est incompréhensible d'ailleurs. Mais c'est comme ça. Tu sais, je pourrais te dire qu'un jour la peine va s'estomper, ce qui est sûrement vrai. Je pourrais te raconter ce qui t'attends, ce qui ne changerait rien. Je pourrais te dire que ça aurait pu être pire, ce qui n'aurait pas grand intérêt. Je pourrais aussi essayer de te changer les idées, ce qui semblerait être le plus intelligent. Mais la seule chose que je vais faire, c'est te laisser aller. Tu as le droit d'être malheureux Louis. Tu as le droit de pleurer, tu n'as rien à cacher ni à prouver à personne, et surtout pas à toi. Ce n'est pas une preuve de faiblesse. Donne-toi le temps de faire ton deuil, faisons-le ensemble, d'accord ?

Il me regarda de ses yeux bleus, interdit. Je n'arrivais pas à cerner si mon discours avait eu un quelconque effet. Si j'allais pouvoir l'aider dans cette épreuve. Mais il s'empara de ma main, et souffla :

_ Oui, ensemble.




♕

Musique 


_ Nous sommes ici rassemblés aujourd'hui pour rendre un dernier hommage à Dianna Tomlinson une...

L'église était remplie de la nombreuse famille de Louis. Tous revêtus de noirs, nous étions assis sur les bancs glacés, écoutant avec attention la cérémonie. Le réveil avait été difficile pour Louis. Nous nous étions endormis enlacés, après avoir calmement discuté une longue partie de la nuit, jusqu'à ce que chacun notre tour nous tombions dans les bras de Morphée, épuisés. Mais c'est lorsqu'il avait ouvert les yeux ce matin que j'avais senti que quelque chose s'était brisé en lui. Il avait pleuré dans son sommeil, n'avait rien avalé au petit déjeuner.

On réagi tous différemment à la mort. Je me souviens clairement, dans les moindres détails de celle de Papy Joe. Et de l'après. Mais c'est différent pour chacun d'entre nous. Pour moi, Papy Joe était un père, un modèle, une présence, un idéal. Et le poids de la culpabilité avait été mille fois plus douloureux que la peine, ce qui fais que même encore aujourd'hui, ça reste un sujet très difficile à aborder. Pour Louis, Mamilou était une présence, un soutient inconditionnel. Ce sont ses souvenirs de vacances, les discutions hebdomadaires, les crises de rires au téléphone, les visites surprises. Sa relation avec Dianna avait un goût de gâteau d'anniversaire et de glace à la vanille, m'avait-il confié. Elle était l'une des meilleures parties de lui.

On se sent tous coupable lorsqu'un proche meurt. On a toujours quelque chose à regretter, un comportement, une parole, une absence. C'est ce dernier point qui rendait Louis fragile. Dianna était souffrante depuis plusieurs semaines, mais étant dans X Factor il n'avait pas été autorisé à lui rendre visite aussi souvent qu'il l'aurait voulu, raison de ses appels fréquents. Je savais qu'il se sentait coupable de ça. Et aussi étrange celui puisse-t-il paraître, la culpabilité aide à faire le deuil. Mais il faut passer par plusieurs stades avant cela, et c'était là que j'intervenais pour l'aider.

Si je devais être honnête, et surtout honnête avec moi-même, je n'avais pas encore fais mon deuil de Papy Joe. La culpabilité était trop forte, encore aujourd'hui. Une part de moi espérait trouver les mots pour aider Louis et également pour essayer de me convaincre moi-même que la vie après pouvait être belle, malgré l'absence. Malgré les remords. Malgré tout.
Ce qui ronge, dans le deuil, c'est véritablement l'absence. C'est de ne plus avoir la présence de l'autre à ses côtés. De ne pas lui avoir tout dit. Et puis il y a une part de colère, car l'autre nous a abandonné aussi. On dit qu'on traverse plusieurs phases dans cette dépression, qui nous conduit au deuil. Généralement ça commence par le déni. Ce n'est pas une phase que j'ai pu traverser. J'ai vu la lueur de vie dans les yeux de mon grand père s'éteindre. Il n'y avait rien à ajouter, il était mort.
Louis était trop mature pour souffrir du déni. Il le savait, s'y était mentalement préparé depuis plusieurs semaines. Mais je savais qu'au fond de lui, il avait espéré que sa Grand-Mère attende encore un peu avant de partir, attende que l'on gagne X Factor, attende son anniversaire, Noël, la nouvelle année. Pour Louis, elle était partie trop tôt. C'est toujours trop tôt.

Les enfants de Dianna dirent quelques mots au micro. J'étais bouleversée, mais je ne pleurais pas. Je n'en ressentais pas le droit. Cette journée était consacrée à Louis. A son chagrin. A sa grand-mère. Je ne pouvais pas me montrer faible, pas aujourd'hui. Je devais être la force qui ramènerait Louis en forme pour le reste de la compétition. Au moment où nous nous tenions debout sur ces bancs, les garçons répétaient avec encore plus d'acharnements et Simon devait pester le ciel d'avoir une fille aussi rebelle dans le groupe. J'avais éteins mon portable, de toute manière je n'avais presque plus de batterie. A peine de quoi appeler Liam ou Niall tout à l'heure pour leur donner quelques nouvelles.

Je pris la main de Louis, que je serrais dans la mienne. Il se tenait droit et restait distrait. Je savais qu'il se changeait les idées pour ne pas pleurer. Il était allé au micro dire quelques mots et avait fait de longues pauses pour maîtriser les sanglots qui restaient coincés dans sa gorge. De tous les petits enfants de Dianna, Louis était celui dont elle était la plus proche. Son témoignage avait achevé la plupart des gens dans l'église. Vint le moment où chacun se leva pour aller balancer un peu d'eau bénite sur le cercueil, en preuve de respect et comme geste religieux. Je fis la queue derrière les gens de mon banc, tandis que Louis sortit prendre l'air, accompagné de Josh. Sur la photo à côté du cercueil, Dianna souriait. Ce qui me frappa furent ses yeux. Les mêmes que ceux de Louis.

Lorsque je sortis, il était seul. Je le serrai dans mes bras et sa tête vint se nicher dans le creux de mon cou, le mouillant de ses larmes. Il pleurait doucement, sobrement. Charlotte vint prendre le relais, et je préférais les laisser en famille. J'avais moins ma place auprès d'eux qu'un membre de son enfance, et je savais quand il valait mieux me faire discrète.

Un des moments les plus durs dans un enterrement est lorsque le cercueil quitte l'église et qu'on voit celui-ci s'encastrer dans la berline. On sent le poids du corps, porté par les huit hommes, généralement les fils et les petits fils. Louis faisait parti d'eux. Il avait essuyé ses larmes et avec courage, avait hissé le corps de sa grand-mère. Lorsque le coffre s'était refermé, il m'avait cherché du regard et, main dans la main, entourés silencieusement du cortège funèbre, nous avions marchés jusqu'au cimetière. Ensemble.

L'herbe avait gelé par la première nuit du mois de décembre, et elle craquelait sous nos pieds lorsque nous arrivâmes au trou creusé. C'était l'endroit où reposerait Mamilou pour le restant de ses jours. Lentement, la boîte octogonale glissa dans celui-ci, avant de toucher le sol. Chacun se recueilli, exprima sa dernière pensée. Et Louis eut l'honneur de jeter la première poignée de terre :

_ Dors bien, Mamilou, souffla-t-il, avant de reculer et de finir par quitter l'ovale autour de son cercueil. Il se mit presque à courir pour sortir du cimetière et j'eus toutes les peines du monde à le rattraper. Il s'était assis sur le trottoir glacé du parking du cimetière, les jambes écartées, la tête entre les mains lorsque je m'accroupis devant lui.

_ Je te jures que ça va aller, Louis, murmurais-je en lui relevant tendrement la tête avec un doigt sous le menton. La peine que tu ressens, elle brûle, je sais que ça fais mal mais la souffrance va finir par se dissoudre avec le temps. Je te le promets.

Mes paroles produisaient une imposante brume nuageuse dans cette après midi grise et glaciale. Il ferma les yeux, déglutissant avec difficulté.

_ Merci Emma, finit-il par souffler dans le froid, me jetant un coup d'oeil reconnaissant.
_ Il n'y a pas de quoi Louis.
_ Je suis vraiment content que tu sois là. Ça n'aurait pas été la même chose sans toi.
_ Je sais.

Je pris délicatement son visage entre mes mains, et il fit de même. Nous nous regardâmes ainsi quelques minutes, éprouvant avec nos yeux ce que nous ne pouvions pas dire avec nos bouches, ce qu'il était impossible d'exprimer avec des mots. Et dans les iris ternes de Louis, dans son regard triste, je vis briller faiblement une nouvelle lueur d'espoir, qui depuis hier avait disparue.


And I'll look after you.



♕



_ Comment va-t-il ? demanda la voix anxieuse de Liam
_ Pas très bien. Il est avec sa famille, j'ai prétexté une envie de découvrir seule Doncaster pour lui laisser un peu d'intimité. Ça fais longtemps qu'ils ne se sont pas tous réunis et je n'ai pas envie d'être de trop...
_ Comment s'est déroulé le voyage ? demanda Zayn

Je compris que Liam avait mit le haut parleur et que tout le monde écoutait.

_ Sans encombre. J'ai réussi à trouver Louis juste avant que son train parte, et on est arrivé à Doncaster après quelques heures de trajet, vers 22h hier soir - et Harry, je n'ai pas eu besoin de billet, je n'ai pas été contrôlée - 

Je savais de toute manière qu'il allait me poser la question.

_ Qu'est-ce que vous avez fait aujourd'hui ? s'enquit Niall
_ Comme ça faisait plusieurs jours que Mamilou était vraiment très malade, ils avaient eu le temps de préparer les papiers et la cérémonie. Aujourd'hui s'est déroulé l'enterrement, dis-je, manquant de glisser sur une plaque de verglas.

Un grand silence suivit ma réponse, et je leur laissai le temps de digérer la nouvelle. Ils ne s'attendaient certainement pas à ce que je leur annonce ça. Tout comme moi en partant, ils pensaient sans doute qu'il y aurait la veillée funèbre et un grand déjeuner commémoratif.

_ Eh oh, vous êtes toujours là? chantonnais-je dans le combinée.
_ Louis s'en sort comment avec tout ça ? lança Liam
_ Plutôt bien. Vraiment. Il est très courageux. On sait tous la place qu'avait sa grand-mère dans son coeur et je le trouve très digne. C'est pas facile pour lui et il ne se plaint jamais. Il va lui falloir du temps, quand on rentrera il aura besoin de vous.
_ On sera là, dit Niall. T'en fais pas.

On échangea encore quelques banalités sur le temps, les répétitions et au moment de raccrocher, Harry s'empara du combiné, enlevant l'option haut parleur. J'entendis Liam lui demander de ne pas trop tarder à lui rendre son portable et Harry grommela plutôt que de lui répondre un truc cohérent. Une porte claqua et je devinai qu'il était seul.

_ Tu voulais quelque chose Harry ? demandais-je doucement, pour essayer de lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas pour hier, et que j'espérais que ce soit réciproque.
_ Juste...

Il soupira.

_ Juste entendre encore un peu ta voix, lâcha-t-il.
_ Oh.
_ Tu me manque Em. Louis me manque. Vous me manquez affreusement tous les deux.
_ On revient vite, dis-je, profondément touchée par ses aveux.
_ Je sais. Je compte les minutes. Demain, 10h c'est ça ?
_ C'est ça.
_ D'accord.
_ Eh Harry, dis-je, sentant qu'il allait raccrocher
_ Mh ?
_ Toi aussi tu me manques.

Je le sentis sourire et prendre son regard malicieux que je connaissais tant.

_ Je sais, dit-il avec son ton supérieur.
_ Toi, pestais-je, rigolant. Eh tu sais quoi ?
_ Non ?
_ A Doncaster, il neige, dis-je en relevant la tête, recevant sur mon visage des dizaines de minuscules flocons.
_ Revenez nous vite.
_ Promis, dis-je avant de raccrocher.

J'avais le coeur gros. Tout à m'occuper de Louis, je ne m'étais pas rendue compte d'à quel point les garçons me manquaient aussi. Je jetais un coup d'oeil à ma montre et constatai qu'il n'était que dix-neuf heures. Je ne voulais pas rentrer tout de suite, préférant laisser Louis seul encore un peu. Il en avait besoin. Je m'étais plus ou moins invitée en oubliant, tout à mon dévouement pour la petite personne Tomlinson que, c'était une épreuve familiale avant tout. Bien que j'aurais aimé que Gabrielle soit là pour moi durant l'Après, j'avais également eut aussi besoin d'être seule en compagnie de ma mère et uniquement ma mère.

A : Louis
Ne m'attends pas pour dîner ce soir, profites de ta famille. Je ne
rentrerais pas tard, promis. Xx

La réponse fusa.

De : Louis
Ne sois pas ridicule, ça fais déjà des heures que tu es sortie.

A : Louis
Profite de ta famille. Tu viens me chercher vers 23h ?

De : Louis
Une fille seule en plein hiver dans la nuit et dans le froid, tu m'as
pris pour qui ?

A : Louis
22h alors ?

De : Louis
Toi !

A : Louis
Moi ?

De : Louis
Tu es désespérante.

A : Louis
Je suis désespérément clairvoyante, tu veux dire. Ne t'en fais pas,
j'ai de quoi faire ici et un très bon cybercafé achèvera de
m'occuper. Prends soin de tes proches, à tout à l'heure.

Il ne répondit pas mais je savais qu'il avait lu le sms et qu'il s'était mordu la lèvre de contentement. Je commençais à le comprendre et à connaître ses réactions par coeur maintenant.
Je sentis dans mon cou un souffle chaud et je me tendis d'un coup. J'avais la désagréable impression que quelqu'un était collé derrière moi, et cette impression se confirma lorsque j'entendis...

_ Bonjour Emma.

Je fis littéralement un bon de deux mètres, ma main sur ma poitrine qui se soulevait à une vitesse vertigineuse.

_ Putain mais ça va pas la tête ? hurlais-je dans la rue, attirant les regards intrigués des passants qui continuaient leurs routes.

Un rire franc éclata dans l'obscurité avant qu'un adolescent de dix-huit ans apparaisse dans la lumière d'un lampadaire.

_ Damien ?! m'exclamais-je, tombant des nues. C'est bien toi ?
_ C'est bien moi ! dit-il en ouvrant les bras, où je m'élançai, complètement abasourdie.
_ Attends, c'est bien toi ? répétais-je en lui enlevant son bonnet, détaillant son visage.
_ Damien Lotis, 18 ans, Nantais et probablement le seul français à des kilomètres à la ronde.

Je me mis à rire avant de le serrer à nouveau dans mes bras. Damien, le grand-frère de Gabrielle était en Angleterre, dans mes bras. Constatant cela, je m'extirpais de son étreinte et posai mes deux mains sur mes hanches, m'exclamant en même temps que lui :

_ Mais qu'est-ce que tu fais là ?!
_ Toi d'abord, insista-t-il. Je croyais que tu étais à Londres !
_ C'était le cas ! répondis-je. Je suis arrivée hier soir, j'accompagne un ami pour... enfin, je suis là avec un ami. Et toi ?
_ Et si on rentrait dans ce café pour en discuter avec un bon chocolat chaud en face de nous, qu'est-ce que tu en penses ?
_ J'en pense que c'est une excellente idée, affirmais-je en poussant la porte de la bâtisse, Damien à mes talons.

Après nous être regardés dans le blanc des yeux en silence pendant plusieurs minutes, la mine réjouie, on nous apporta finalement nos consommations et je brisais le silence :

_ Alors raconte, qu'est-ce qui t'amène à Doncaster en cette magnifique soirée du 2 Décembre 2010 cher Damien ?
_ Eh bien disons que tu n'as pas été la seule à t'exiler en Angleterre cette année.
_ Non ?

Il soupira, portant son chocolat chaud à ses lèvres, avant de raconter :

_ Quand... quand Joe, ton grand père, est mort, j'ai l'impression que c'est là que tout a changé. En ce qui me concerne, ton départ m'a laissé un grand vide. On venait tout juste de redevenir complices et je me suis senti complètement abandonné. Gabrielle, elle est tombée malade. Mes parents eux, ont commencé à s'engueuler, très fort. Nos petits frères devenaient capricieux. Ce qui m'inquiétait le plus, c'était Gab. Elle semblait se battre contre quelque chose d'invisible, contre un truc plus fort qu'elle. J'ai essayé d'être là mais, elle refusait mon aide. Elle a fini par faire une grosse dépression : elle ne mangeait plus, ne buvait plus, passait ses journées dans le noir sous sa couette, malgré qu'il fasse bien 26°C dehors. J'ai compris que ça avait un rapport avec la drogue parce que, on a déjà géré ça avec elle, dit-il avec un coup d'oeil entendu. Je ne pouvais rien faire pour l'aider à se sevrer, elle s'est battue seule. J'ai fini par étouffer dans cette ambiance, avec toi loin de nous, Gabrielle devenue un fantôme, mes parents parlant de divorce... J'ai demandé à prendre une année en Angleterre pour obtenir un diplôme quelconque qui de toute manière ne me servirait à rien, ce que je voulais c'était juste... partir.

J'écoutais, attentive. Alors comme ça, Gabrielle avait été dépressive suite à mon départ... c'était... intéressant. Je ne pouvais pas dire que ça ne me faisait ni chaud ni froid, c'était faux. Une part en moi étant encore trop en colère pour essayer d'être en compassion avec ce qu'elle avait vécu mais, l'autre part me disait qu'après sa trahison, elle s'était battue, seule en plus. Et qu'apparemment, elle était en voie de guérison, si j'en croyais les paroles de son grand frère. Une petite voix en moi me souffla qu'elle n'avait peut-être même plus jamais reparlé à Lucas depuis mon départ.

_ J'ai pas spécialement choisi Doncaster, c'est plutôt Doncaster qui m'a choisi. J'aurais aimé partir à Londres, comme toi, mais c'était trop compliqué. Si je dois être honnête une part de moi espérait tomber sur toi là bas, mais je crois que le destin a joué en ma faveur pour que je te croise ici !

Je souris.

_ Et toi Em, tu n'as rien à me raconter ?
_ Eh bien, réfléchis-je, je suis tombée sur une famille plutôt sympathique. L'ado de mon âge, Swann, m'a poussé à faire les auditions d'X Factor et après avoir gravi les échelons de l'émission, j'ai été prise avec un groupe de cinq garçons. On s'appelle les One Direction.
_ Oui, je sais murmura-t-il en me tendant son portable où son fond d'écran était une photo de nous six.
_ Tu étais au courant ?
_ J'habite en Angleterre depuis aussi longtemps que toi, j'ai eu l'occasion de regarder la télé et j'ai été franchement surpris de voir apparaître sur le petit écran une personne de ma connaissance.
_ J'imagine ! Wow, je ne savais pas que tu étais au courant !
_ Tu accompagnes Louis, n'est-ce pas ? C'est le seul à habiter à Doncaster.
_ Exact.
_ Vas-y excuse moi, je t'ai coupé, tu me racontais comment tu en es arrivée à devenir une super star.
_ Haha, très drôle, souris-je. Super star je ne sais pas encore, on bosse dur avec les garçons pour mériter notre place en finale mais, ça devient tendu et difficile. Surtout avec ce dernier événement pas facile à encaisser pour l'aîné du groupe. Mais, on se soutient, c'est devenu une véritable seconde famille...
_ Tu te sens mieux ? demanda-t-il, l'air solennel.
_ Bien mieux Damien. Tu n'imagines même pas.
_ Je suis heureux pour toi, alors, dit-il en s'emparant de ma main et en la serrant dans la sienne.

On resta à discuter quelques heures, rattrapant le temps perdu. C'est un appel de Louis qui nous interrompis et je m'excusai auprès de mon ex meilleur ami retrouvé, lui promettant qu'on se reverrait vite. Après avoir échangé nos coordonnées, je m'extirpai d'un énième câlin pour filer dans la voiture où Louis m'attendait patiemment.

_ Ça va ? demandais-je en entrant dans la voiture, enjouée

Il me lança un sourire triste et je me calmais aussitôt. Je ne devais pas oublier pourquoi j'étais venue ici.

_ Franchement, ça va, dit-il en mettant le contact.
_ D'accord, roulons. On va aller se coucher, dis-je en lui faisant un baiser sur l'épaule, tandis qu'il gardait son sourire triste sur le visage.

Le paysage semblait différent de l'aller.

_ Tu nous emmène quelque part ?
_ Ma chambre a été annexée par de la famille, Josh m'a donné les clés de son appartement.
_ Il y sera ?
_ Non, nous serrons seulement tous les deux.


Musique
 

La voiture se stoppa en face d'un immeuble banal où après avoir composé le code à l'interphone, Louis m'entraîna à l'intérieur. Nous restâmes silencieux durant la montée de l'ascenseur et c'est toujours en silence que nous pénétrâmes dans l'appartement.

_ Il faut que je te dise un truc, annonçâmes tous les deux en même temps, souriants face à cet accord parfait.
_ Vas-y, dis-je
_ Non, toi Emma.
_ Je...

Je me passais une main dans les cheveux, mal à l'aise.

_ Puisque je suis ta « petite amie », soufflais-je en souriant, et surtout puisque je suis ton amie Louis, si quelque chose doit se passer ce soir, je veux que tu saches que...
_ Je suis allé voir Hannah aujourd'hui, me coupa-t-il.

Je fus tellement surprise que je m'assis sur le canapé en un souffle.

_ Quoi ?
_ J'étouffais à la maison, alors je suis allé chez elle.
_ Zayn m'a embrassée
_ J'ai embrassé Hannah tout à l'heure.
_ Harry et moi on a couché ensemble.

A bout de souffle, nous nous regardâmes, inquiet de la réaction de chacun.

_ Vous... vous êtes ensemble de nouveau ? demandais-je, la gorge nouée
_ Non. Et toi, t'es avec Harry ?
_ Je ne suis avec personne.

Il hocha la tête et vint s'asseoir à côté de moi.

_ Est-ce que ta venue ici signifie autre chose que de l'amitié Emma ? Est-ce que tout ce qu'on a échangé depuis le début de l'aventure veut dire quelque chose pour toi ? J'ai besoin de savoir, si je dois passer à autre chose.
_ Ça veut tout dire pour moi, Louis.

Il tourna la tête et mes yeux croisèrent les siens. Nos visages s'approchèrent lentement l'un de l'autre. Je pouvais voir chaque détail de son visage, au moindre poil de sa barbe naissante. Je sentis son souffle, brûlant sur ma peau. Et au dernier moment je détournais la tête, incapable de l'embrasser.

_ Je... je suis désolée, dis-je en me levant prestement, traversant la pièce pour aller m'adosser à un meuble, regardant mes pieds.
_ De quoi ? D'être amoureuse de moi et de Harry en même temps ? demanda-t-il en se levant et en me rejoignant.
_ C'est moche, je n'ai pas le droit d'éprouver ça, dis-je, posant ma tête sur son épaule.
_ J'ai été amoureux de Hannah et de toi pendant des mois. Je sais ce que ça fais. Tu as le droit.

Il releva ma tête avec un doigt glissé sous mon menton et apposa doucement ses lèvres contre les miennes. Loin de le rejeter une nouvelle fois, je me laissais emporter par la vague de chaleur que produisait ce baiser sur mon corps entier. Nous mêlâmes nous langues, et le baiser s'intensifia. Je le sentais s'emparer de mes fesses et me soulever sur le meuble, m'y asseyant. J'enroulais mes jambes autour de ses hanches, laissant mes mains parcourir le corps de celui avec qui j'avais bien trop attendu. Le baiser se stoppa le temps que chacun enlève le haut de l'autre, avant que nos lèvres ne se choquent de nouveau, pressantes.

_ Louis, gémis-je tandis qu'une myriade de baisers étaient apposés contre mon buste en une pluie douce et fraîche. Je sentais un immense frisson parcourir en vague mon corps, me donnant la chair de poule. Mais qu'est-ce qu'on fait ? soufflais-je, captant son regard
_ « Deux personnes qui s'aiment son faites pour être ensemble » c'est toi même qui me l'a soufflé, dit-il en m'attirant doucement à lui, glissant sa bouche dans mon cou brûlant.
_ Et tu as répondu que ce n'était pas aussi simple que ça, dis-je et collant mon front au sien, fermant les yeux une seconde le temps de reprendre mon souffle. Je sentis ses lèvres s'emparer des miennes de nouveau, en un baiser tendre. Puis il chuchota dans mon oreille :
_ J'avais tort. Il n'y a rien de plus simple.

Nous basculâmes dans la chambre de Josh, s'égarant dans le lit. J'arrachais le caleçon au brun qui ne put s'empêcher de pousser un étouffement de soulagement. Il fit lentement glisser ma culotte le long de mes jambes, embrassant chaque nouveau morceau de chair comme un cadeau divin. Je me mordillais la lèvre inférieure en sentait les milles caresses brûlantes qui parcouraient mon anatomie, en proie à une excitation qui me consumait totalement. Je me cambrais par moments, n'en pouvant plus, liant nos lèvres de baisers ardents, pressants, chauds et sucrés.


Grab my last request and just let me hold you...


_ J'ai envie de toi, chuchotais-je en lui mordillant le lobe

Il s'empara de mes hanches et une seconde plus tard, nous poussions une exclamation de soulagement, avant que des mouvements lancinants nous poussent à réitérer nos cris divins. Je me consumais littéralement dans les bras de mon amant, ne pouvant plus cacher par aucun moyen à quel point tout ceci me faisait du bien, à quel point j'étais désireuse de lui. Je crus me mordre la lèvre au sang avant de pousser un dernier cri d'extase, qui mourut entre les lèvres de Louis, nous unifiant dans ce dernier moment orgasmique.

Mes yeux papillonnèrent un instant, tandis qu'une douce torpeur nous envahissait. Nous déliant, Louis s'allongea à côté de moi et je posai ma tête sur l'un de ses pectoraux moite de transpiration. Nous étions encore fiévreux.

_ Comment allons-nous gérer ça ? murmurais-je, traçant des cercles de la pulpe de mon doigt sur la peau de ses abdominaux
_ Comment veux-tu gérer ça Emma... Ce qu'on vient de faire...
_ C'était génial, le coupais-je en souriant, humectant mes lèvres des siennes
_ C'était...
_ C'était parfait, dis-je en réitérant mes baisers.

Je sentis son buste se soulever et redescendre tandis qu'il rigolait.

_ C'était surtout loin d'être une erreur, murmura-t-il. Est-ce que tu regrettes ?
_ Ça fais de moi quelqu'un de mauvais si je te dis que non, je ne regrette aucune seconde de ce qui vient de se passer ?
_ Non, sourit-il. Je ne sais pas où tout ça va nous mener Emma.
_ Je n'en ai pas non plus la moindre idée.
_ Ce que je sais c'est que je ne t'obligerais pas à prendre de décision. Je sais ce qu'il y a entre Harry et toi, je veux que tu saches que je suis prêt à prendre le risque de te perdre si j'ai également la chance de t'avoir pour moi.
_ Tu es prêt à courir le risque ? demandais-je

Après de longues minutes de silence, il répondit :

_ Oui. Je suis prêt à nous laisser du temps. A tous les trois.



* II - Chapitre 30  *

Nous étions arrivés à Doncaster aux alentours de 22h, ayant subi de nombreux arrêts. Je n'avais pas été contrôlée heureusement et, le voyage s'était fait sans embuches. Nous avions trouvés deux places assises l'un à côté de l'autre et avions dormi la majorité du voyage. Je n'arrivais toujours pas à croire ce que je venais de faire. Traverser Londres tout entier pour rejoindre Louis. C'était furieusement romantique et également totalement aberrant. Mais je n'en regrettais pas une...

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#Posté le dimanche 02 septembre 2012 06:00

Modifié le mardi 04 septembre 2012 14:45

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